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Invocation majeure

Explication du contenu de l’Invocation Majeure:

  Ce qui a déjà été dit à propos de l’Invocation Majeure ne doit pas vous mener à l’illusion que tout, ou presque tout, a été dit. Cent, mille, dix mille pages ne pourraient renfermer qu’un fragment des innombrables sens qui sous-tendent ce mantra extrêmement puissant. Pensez donc: il parle de lumière, d’amour, et de pouvoir. Il parle du Christ, du Père, du Plan. Que savez-vous des aspects de l’invocation majeure et que pourriez-vous encore apprendre à leur sujet? Que ce que nous avons à ajouter soit donc reçu uniquement comme une autre infime suggestion et non comme un dogme ou une conception finie et infaillible. Rappelez-vous aussi que le pouvoir, la portée et le sens d’un mantra dépendent principalement de celui qui le récite. Nous analysons donc l’invocation uniquement pour suggérer une autre synthèse que vous pourriez en faire.

 

Il est dit dans le 1° verset de la 1° strophe « de la présence sublime en nos coeurs ».

 

    Il s’agit de la présence divine en nous, le fragment de Dieu qui, depuis l’aube jusqu’à la fin des temps, demeure avec nous. Chacun de nous est essentiellement une présence divine à l’intérieur de lui-même; elle se manifeste dans le coeur humain tel un centre fournissant la vie au système organique ou, à des niveaux supérieurs d’analogie, à chacun des corps de l’homme. Cette présence, indissolublement liée au coeur divin, source de toute l’énergie du monde et des mondes, est à son tour une source d’énergie inépuisable pour cet homme.

 

    Il est dit dans le 2° verset de la 1° strophe « ô christ, ô rédempteur ».

 

    Ces concepts ont été partiellement commentés. Il y a deux Christ, l’un intérieur et l’autre extérieur à chaque individu. Le Christ intérieur est toujours une manifestation du Christ cosmique, produit de l’union de l’esprit divin cosmique et de la matière première cosmique (union du Père et de la Mère divine) dont naît le 3° aspect ou Fils, ou Christ, qui demeure le médiateur, et le révélateur synthétique des vicissitudes de cette union. A la fin, quand l’expansion du souffle provenant du coeur divin a imprégné inextricablement toute la matière de l’univers jusqu’à la périphérie de la sphère d’influence de l’Etre divin (si nous pouvons, bien qu’imparfaitement, nous exprimer ainsi), le Christ est fondu en son Père et en sa Mère et la  Trinité retourne alors à l’état d’Unité.

 

    Cette expression se rapporte aussi au Christ intérieur. Il reflète, au sein du microcosme que représente chaque homme, ce qui apparaît comme vrai au sein du macrocosme. Lui aussi résulte de l’union, à l’intérieur de chaque homme, de l’émanation de sa présence avec la matière mère de ses corps. Il est vrai également que, un jour, l’homme sera Un, et qu’il n’existera plus de distinction entre les trois aspects de son expression.

 

    Remarquons maintenant que, en intervenant comme intermédiaire dans l’union de l’esprit et de la matière, le Christ cosmique est le Rédempteur, le Sauveur des êtres déchus, et qui ont besoin de cette union (puisqu’un univers est né grâce à elle) pour pouvoir être sauvés par l’Evolution. Cette évolution dépend à son tour, étroitement, de l’impulsion et de la manifestation de la présence divine en chacun, celle-ci étant surtout la manifestation du Christ intérieur individuel.

 

  Il est dit dans le 3° verset de la 1° strophe « reçois la flamme ardente de notre grand amour ».

 

    En l’homme, la manifestation divine est fondamentalement dualiste et consiste dans l’Amour Pouvoir. Dans ce verset, il offre à Christ et à travers lui au Dieu Un, l’aspect Amour de cette dualité. De fait, nous pouvons dire que l’homme est, essentiellement, une présence divine. Néanmoins cette manifestation s’opère à travers deux centres énergétiques principaux: la tête et le coeur. C’est un peu comme s’il existait deux présences divines en chacun, et qu’il soit donc tout aussi valable de chercher Dieu dans son coeur (comme le font les mystiques qui sont centrés sur l’aspect Amour de la manifestation divine) ou dans sa tête (comme le font les occultistes qui sont centrés sur l’aspect sagesse de la manifestation divine). En réalité, le courant d’énergie unique qui pénètre, par la tête, dans le système organique du corps et des corps de l’homme, se divise en deux courants. L’un est le Fil de la Vie qui va se centrer dans le coeur et qui vise au maintien de la vie végétative, de la vitalité de l’organisme etc., l’autre est le Fil de Conscience qui va se centrer dans la tête et vise au maintien de la vie intellectuelle et de la conscience. Ainsi, dans la strophe de l’invocation, la recherche de Dieu et l’offrande de notre énergie essentielle se fait surtout à travers le coeur comme un don mystique d’amour.

 

Il est dit dans le 1° verset de la 2° strophe « de la présence réelle qui couronne nos esprits ».

 

    Nous avons fait allusion à la présence divine en l’homme. A présent, on tourne son attention vers une manifestation de Dieu qui concerne plus l’aspect sagesse: il s’agit de la présence dans la tête, « qui couronne nos esprits ». Le mental humain trouve son expression à travers le cerveau et le principal centre éthérique de la tête, appelé coronal et qui apparaît au clairvoyant comme une couronne qui surmonte le cerveau lui-même. Le chemin de l’occultiste implique que, un jour, l’âme humaine soit capable de fondre, en un seul, l’aspect amour plus mystique de sa recherche, avec l’aspect plus occulte et sage. Dans cette strophe, toutefois, il est fait appel principalement à l’aspect intellectuel (dans la ligne de la sagesse) de la manifestation de la présence en en faisant offrande à Dieu.

 

    Encore doit-on préciser pourquoi cette présence est qualifiée de réelle. La présence est réelle en elle-même, car elle représente l’essence, la réalité au-delà de toutes les illusions, à l’intérieur de chaque être humain. Elle l’est aussi parce qu’elle représente ce qui devra régner en fin de compte sur le système organique des corps. C’est quand cela a lieu que le centre coronal resplendit comme une couronne de lumière, à la manière des auréoles des saints.

 

 Il est dit dans le 3° verset de la 2° strophe « accueille la lumière naissante et le pouvoir éveillé ».

 

    Remarquons la nécessité d’employer une suite de mots pour décrire des processus qui sont simultanés. Quand le disciple qui s’est consacré mystiquement à Dieu et au service à travers le centre cardiaque, y met aussi tout le potentiel de son intellect parce qu’il en a reconnu l’importance, alors il se passe deux choses. Premièrement, la lumière dans la tête apparaît et croît en intensité (c’est l’indice occulte que le disciple s’est engagé sur le chemin du développement intérieur avec fermeté), annonçant la naissance du Christ intérieur tel qu’il apparaît au clairvoyant chez l’initié (note étrangère au texte: chez DK, l’initié est à un degré au-dessus du disciple). Deuxièmement, le pouvoir véritable, jusque-là pratiquement inconnu de la personnalité du disciple, s’éveille et devient manifeste. Cela correspond avec une augmentation progressive de la rotation et du brillant du centre coronaire, ce qui indique que l’âme se rend de plus en plus maîtresse du contrôle de l’expression de la vie divine en l’homme. A partir de ce moment-là, il est nécessaire de développer harmonieusement les deux centres, le centre du coeur et le centre coronal, qui jusqu’ici étaient encore liés à d’autres centres, afin que l’évolution puisse se poursuivre dans l’ordre. Le Christ intérieur se manifestera alors en tant que Christ d’amour et de pouvoir et l’homme sera déjà un serviteur consacré. L’invocation Majeure contribue à réaliser tout cela.

 

Il est dit dans le 1° verset de la 3° strophe « du timide embryon de notre intelligence ».

 

    La véritable intelligence est celle des êtres illuminés, ceux qui vivent avec le mental ancré fermement dans la lumière, le coeur débordant de vitalité et d’amour, et la tête pleine du pouvoir exercé sur les mécanismes de l’expression humaine dans les trois mondes et qui, lui, vibrera au rythme de la volonté spirituelle. Ainsi, l’intelligence de l’homme commun, ou même celle du disciple jusqu’à la première initiation, n’est rien d’autre qu’une flamme timide et vacillante si on la compare à la dimension de celle de la réalisation future. C’est néanmoins en la consacrant et en la développant que cette petite flamme deviendra un projecteur et un flambeau de lumière. Il est vrai, aussi, que l’activité intelligente de la personnalité humaine, pleinement illuminée et sanctifiée, ne se manifeste que lorsque l’expression d’amour est assez grande, et lorsque la volonté et le pouvoir se manifestent en l’Homme qui désire établir dans sa vie, et pour toujours, l’empire du Dieu intérieur (la présence sublime et réelle).

 

Il est dit dans le 2° verset de la 3° strophe « ô rédempteur, ô saint ».

 

    A nouveau, la lumière dont le disciple est capable est consacrée au Christ et, à nouveau il s’agit du Christ cosmique et du Christ en nous, espoir de gloire. Par ailleurs, il est ici mentionné à nouveau comme Rédempteur, car c’est par l’activité de l’aspect christique (ou âme) en nous que nous sommes purifiés et sauvés de notre ignorance d’êtres attachés aux niveaux de la forme et de la matière. Il est également mentionné comme Saint car sa nature essentielle est pure, au-dessus de toute souillure. Ici, alors que l’homme se consacre totalement au divin et au service divin, qu’il commence à permettre à la présence divine de s’exprimer librement en lui et que, ce faisant, l’amour, le pouvoir et la sagesse se manifestent de façon harmonieuse, il se passe quelque chose de plus: l’énergie divine qui s’écoule depuis le haut de la tête descend jusqu’à l’aspect plus dense de la matérialité en l’homme et éveille, là, la spiritualité. C’est l’éveil d’une énergie extrêmement puissante, jusque-là latente et à demi ignorée, bien qu’elle touche de près à la conservation de la vie humaine et à l’attraction vers les plans inférieurs et à ce qui y est vécu. Il s’agit de l’énergie mentionnée en Orient et surtout en Inde comme le feu Kundalini, latent au centre qui est au bas de la colonne vertébrale. Cette énergie, qui perdrait les inconscients qui tenteraient de l’éveiller prématurément car elle les mènerait à la folie puis à la mort, va conduire l’homme au Mont de la  Transfiguration où il s’unira étroitement avec son Christ intérieur et, à travers lui, avec Dieu. Le feu Kundalini ne s’éveillera complètement qu’à la 3° initiation, s’élevant alors de la base de la colonne pour s’unir dans la tête avec le feu descendant. A partir de là, plus rien ne pourra dévier l’homme de son chemin et il atteindra bientôt la maîtrise (en cette incarnation ou dans une autre, mais toujours très vite). Sa sainteté ne sera plus jamais remise en question, car le feu de l’esprit sera descendu jusqu’à l’aspect inférieur de sa nature et y aura fait s’éveiller la pureté et la spiritualité.

 

    Qu’arrive-t- il ensuite? Le Christ intérieur chemine rapidement dans sa mission terrestre, répandant la bénédiction alentour. Son intelligence d’homme illuminé croît et atteint des sommets inconcevables pour l’homme commun. Il va, appuyé sur son bâton qui vient seulement de se fabriquer, et se perfectionne peu à peu: il s’agit du bâton d’Hermès dans son sens véritable, à savoir cette colonne d’énergie qui, de bas en haut, unit tous les aspects de la nature humaine en une étonnante manifestation spirituelle. Par l’Amour (1° strophe), l’homme atteindra la première initiation; par la Sagesse qui grandit avec l’éveil du Pouvoir (2° strophe), il atteindra la deuxième. Entre temps, le Christ sera né et aura atteint les eaux du baptême en une consécration toujours plus grande, c’est alors la troisième initiation: l’Homme escalade la Montagne de la Transfiguration et ne fait plus qu’un avec son Christ intérieur. Dès lors, ce Christ intérieur chemine sur la Terre en se manifestant dans les recoins les plus perdus où il se rend, car lui – qui est et qui s’appuie sur une colonne de Lumière du Temple de Dieu – rien ne pourra plus le dévier du sentier. Le Christ intérieur fabrique son bâton avec lequel il chemine en sainteté, et par lequel il exerce le pouvoir de racheter et de guérir les hommes (ce n’est certes pas par pur hasard que la médecine a choisi le bâton d’Hermès pour symbole). En outre, il pourra faire tisser son manteau, ce manteau qui représente surtout le corps causal dilaté et perfectionné chez les hauts initiés, qui les enveloppe et les protège (comme le ferait un manteau), leur assurant d’inépuisables potentialités. C’est aussi le symbole annonciateur de ce que, en l’Homme illuminé, un nouveau roi – l’esprit – s’est assis sur le trône et règne sur la nature inférieure.

 

Nous pouvons maintenant comprendre pourquoi il est dit dans le 3° verset de la 3° strophe « fabrique ton baton de pèlerin, fais tisser ton manteau ».

 

    Le Christ a fabriqué son bâton de pèlerin mais devra faire tisser son manteau qui représente le corps causal. Ce corps ne sera complètement construit que lorsque les êtres élémentaux (qui, d’une certaine façon, constituent la nature inférieure de l’homme) seront amenés, sous son autorité, à compléter la construction de ce corps incorruptible, dans les Cieux: le corps causal.

 

    Enfin, nous pouvons dire que cette strophe se rapporte encore au Christ cosmique et au cheminement triomphal qu’il accomplira lorsque (appuyé sur son bâton dont le corps sera une humanité pleinement sanctifiée et capable de manifester pleinement l’activité intelligente de Dieu sur notre planète) il amènera l’humanité à accomplir son rôle véritable dans le Plan divin. Alors, le centre du Gouvernement spirituel planétaire lui sera intégralement uni, et le propre corps causal du Dieu planétaire lui-même atteindra un certain degré particulier de développement.

 

Il est dit dans le 1° verset de la 4° strophe « car nous voulons fermer pour toujours la porte au mal ».

 

    C’est l’aspiration de l’âme humaine de fermer cette porte et d’éviter ainsi de poursuivre l’inique état actuel des choses qui provoque une souffrance tout à fait inutile même si l’humanité l’utilise pour se perfectionner.

 

 Il est dit dans le 2° verset de la 4° strophe « ô christ, ô notre frère ».

 

    Il est encore loin le moment où l’humanité comme un tout reconnaîtra sa parenté avec le Christ cosmique ou la réalité du Christ intérieur en chacun. Néanmoins cela se produira et la porte du mal sera alors éternellement fermée, et la véritable face (la réalité) du potentiel christique individuel et collectif sera manifestée.

 

Ainsi le dit le 3° verset de la 4° strophe, « montre-nous ta face et tends-nous la main ».

 

    Le Christ se manifestera en chaque homme en se montrant tel qu’il est (le Christ nazaréen a dit autrefois: je ne suis pas ce que je parais être), et en étendant la main, savoir en offrant son aide et sa médiation pour que les plus grandes réalisations deviennent possibles. Ces réalisations sont clairement exprimées dans la dernière strophe de l’Invocation Majeure que nous traiterons dans son ensemble.

 

 « Que la lumière, l’amour et le pouvoir du Père,

 

    « Se manifestent par ton intermédiaire,

 

    « Sur nous, en nous et par nous,

 

    « Éternisant le Plan sur la  Terre. »

 

    « AUM »

 

Qu’adviendra- t-il donc lorsque le Christ aura montré sa face et qu’il sera vivant et manifesté en chacune de nos actions intelligentes, quand nous cheminerons enveloppés d’un manteau de lumière et appuyés sur notre colonne de feu intérieur? Les trois aspects de la divinité intérieure en chacun de nous, dieux amnésiques et fils prodigues de Dieu, seront unis et manifestés comme expressions du Dieu UN, mentionné ici comme le Père. Ils pourront s’extérioriser à travers le Christ intermédiaire dont nous avons déjà parlé, et ainsi la volonté de Dieu pourra se manifester dans une Plénitude jusqu’ici inconcevable. Pour l’homme individuel, cela ne survient qu’après la 4° initiation, celle de la crucifixion, quand il a tout sacrifié joyeusement, jusqu’à son manteau de lumière, pour permettre que la volonté de Dieu (qu’il n’est plus justifié de séparer en dieu intérieur et dieu extérieur) s’accomplisse. Pour l’humanité, quelque chose de mystérieusement semblable se produira, et de sublimes évènements dont il ne convient pas de parler ici pourront avoir lieu.

 

    Nous ne pouvons pas dire grand’chose de tout cela qui adviendra quand les trois aspects seront un seul qui ne sera donc plus un aspect. Disons pourtant que cela se manifestera sur chaque homme et sur l’humanité « sur nous », semblant venir du dehors d’un Dieu transcendant, dans l’humanité ou en chaque homme « en nous », semblant venir d’un Dieu immanent et intérieur, et par le biais de chaque homme et de tous, « par nous », les conduisant à l’accomplissement du Plan divin dont ils sont aussi les exécutants car il est aussi leur propre Plan. Quand tout sera consommé, on pourra entendre dans toute l’humanité le son cosmique dont, par comparaison, la sonorité entendue et vécue par le grand initié lors de la quatrième initiation ne constitue qu’un pâle reflet. C’est ce que nous appelons, avec révérence, le AUM, qui a bien des analogies avec l’AMEN de la religion chrétienne. Dans le dévouement au Seigneur, dans l’Amour de l’humanité, je signe en tant que frère plus âgé qui est passé par les étapes individuelles mentionnées.

 

    DJWAL KUL

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